Lâcher prise

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gâteau

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Avant de devenir maman, j’étais à la fois obsédée et terrifiée par cette image négative que j’avais de la jeune mère qui n’a plus le temps de prendre soin d’elle. Cette jeune maman débordée qui passe ses journées habillée n’importe comment et cache comme elle le peut ses kilos de grossesse en trop, pas coiffée, pas maquillée. Cette fille là, c’était tout ce que je ne voulais pas devenir.

Je ne suis pourtant pas une fille sophistiquée. Je me contente bien souvent d’un maquillage léger et j’ai des goûts vestimentaires assez simples. Je confesse néanmoins ne pas supporter de me voir grossir et par conséquent, j’ai une hygiène alimentaire très (trop) stricte. Si cette discipline me permet de garder la ligne,  j’avoue parfois manquer de belles occasions de me faire plaisir (je ne grignote jamais, je mange très peu de sucreries…). J’imagine bien que ça puisse faire peur, sans doute me voit-on  comme une folle qui ne sait pas profiter des plaisirs de la vie mais que voulez-vous, je suis comme ça. Je préfère me priver de certaines choses plutôt que de ne pas savoir gérer par la suite une image de moi qui ne plairait pas.

Mes proches connaissent mes habitudes et ne s’offusquent plus lorsque je refuse une deuxième part de gâteau (voire une part de gâteau tout court mais c’est rare, je finis toujours par craquer). J’ai bien conscience qu’on ne puisse pas toujours comprendre ma démarche. Après tout, je suis mince de nature, donc c’est un peu idiot de me refuser toutes ces bonnes choses sous prétexte qu’elles pourraient me faire grossir. Mais bon, chacun ses défauts. Certains fument ou boivent trop, d’autres mangent avec excès. Moi, j’ai ce besoin de contrôler mon corps. Manger tout ce dont j’ai envie serait ouvrir la porte au laisser aller et aux kilos sur les hanches, et ça, il n’en est pas question.

Au début de ma grossesse, j’ai pris 7 kilos en quelques semaines. Au bout de 3 mois je ne me reconnaissais plus, je détestais mon corps. J’avais beau savoir qu’il se transformait pour laisser place à un magnifique bébé, j’avais du mal à prendre du recul. C’est terriblement égoïste et je culpabilise encore, mais grâce à des consultations hebdomadaires avec un psychologue de ma maternité, j’ai compris par la suite que cette angoisse de grossir était liée à cette peur intense de devenir maman tout court. Et curieusement, plus les mois passaient, et mieux je me sentais dans mon corps de femme enceinte. J’avais la sensation de pouvoir enfin me laisser aller sans devoir constater les dégâts, puisque de toute façon j’allais continuer à grossir pour la bonne cause. Et maintenant je peux vous le dire, nausées exceptées j’ai adoré mon gros ventre ;) (aaaaah nostalgie, quand tu nous tiens).

Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça, ni même où je voulais en venir. A la base, je voulais juste écrire un article sur (en gros) « comment j’ai retrouvé la forme et la ligne après ma grossesse » mais finalement ce sont mes petites manies qui me sont revenues en pleine figure. Néanmoins, cet article totalement décousu m’aura aidée à faire ce constat : tout ce que j’ai écrit plus haut, c’était surtout AVANT. Maintenant, je ne suis plus aussi rigide avec la nourriture. Cette grossesse et ce bébé auront aussi changé ma vie sur ce point. Mes priorités sont désormais ailleurs et je n’ai plus le temps de compter les calories que j’avale. Evidemment, j’ai gardé cette habitude de « faire attention » et je ne vous cache pas que le gras me fait toujours aussi peur, mais je m’octroie désormais plus de liberté dans mon alimentation. Et croyez-moi, je me sens bien plus légère.

La photo (floue) qui illustre ce billet est un gâteau à la farine de châtaigne et aux clémentines que j’ai cuisiné aujourd’hui, et dont la recette se trouve sur le blog de Christelle, ma référence culinaire. Ce gâteau, c’est une merveille. Faites le, c’est tout (pour info, j’ai trouvé ma farine de Châtaigne chez Naturalia).

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Anne

Je m'appelle Anne et je suis maman d'un petit garçon de 3 ans. Parisienne depuis dix ans, je vis sur les hauteurs de Montmartre. Dans la vie je suis aussi directrice éditorial du site hellocoton. Vous pouvez me suivre sur Twitter, Pinterest, Hellocoton et Facebook.

27 Commentaires

  1. Il est très chouette, ce billet.
    Je me reconnais tellement dans ce que tu décris, en fait. Quand j’étais malade, à l’hôpital, et que je parlais à mes divers psys (quel bonheur, 3 psychiatres différents pour moi), cette peur de grossesse/devenir femme/grossir était pour moi liée, et j’étais dans une espèce de contrôle de mon corps dans l’espoir, sans doute, de rester une ado toute ma vie.
    (n’importe quoi)

    maintenant, je ne peux pas dire que j’ai tout à fait lâché prise (bonjour les 2h presque quotidiennes à la salle de sport, je ne mange pas de trucs gras, je ne grignote jamais, je ne mange pas de bonbons, etc etc), mais j’arrive à avoir des moments où je lâche un peu, quand je suis entre amis, par exemple.
    J’ai adopté le rythme de « je fais gaffe quand je suis seule, mais si je sors, autant en profiter ».

    bref, bonjour je raconte ma vie, tout ça pour dire que tou es soublime.

  2. Je comprends ta démarche, ça fait du bien de poser ses mots, juste pour faire le point. Et ton billet n’est pas décousu, sois rassurée ;-) Je te comprends aussi dans la façon dont tu contrôle(ais) ton corps, je le faisais aussi auparavant mais ça en était obsessionnel (et maladif). Je ne sais pas encore comment je réagirais au moment où j’attendrais mon enfant, je suppose que je ferais attention mais sans excès non plus. Merci pour ton témoignage :-) bises

  3. Je te comprend tellement ! Je ne suis pas encore à la phase bébé mais actuellement je fais plutot gaffe à ce que je mange.. Je rejette tout ce qui est trop gras afin de ne pas le regretter derrière ! tu as bien fait d’écrire ce billet, j’y repenserai quand je serai enceinte je pense. Bonne journée;)

  4. La peur de grossir et de voir mon corps se déformer est ce qui m’effraie le plus dans le fait de devenir mère… Je sais d’ores et déjà que j’aurai besoin d’aide pour gérer tout cela émotionnellement parlant.

  5. le pb de l’hyper contrôle c’est qu’il ne peut pas être éternel ….. j’ai tendance à être soit dans l’hyper contrôle, soit dans le lacher prise total, j’adorerais savoir être juste entre les deux. Et alors ce gâteau tu as « craqué « ou pas ?

  6. Je voulais rebondir sur la photo. Ce joli gâteau, je l’ai goûté hier après-midi. Et c’est une TUERIE !

  7. Ton billet me parle vraiment, mais sans doute pas de la façon dont tu l’imagines.
    Depuis l’arrivée de mon Loulou, je suis un peu (beaucoup) perdue. Je n’arrive plus à me retrouver, moi. Il y a quelques kilos qui s’incrustent et qui me gâchent vraiment et réellement la vie. Je ne me supporte plus. Je deviens insupportable avec mon entourage, persuadée qu’il ne voit plus en moi qu’une grosse baleine. Ça devient obsessionnel.
    Au-delà de tout ça, je me mets une pression de folie de peur de ne pas assurer en tant que maman. Et la moindre remarque du papa par exemple me fait perdre pied et confiance. Bref tu vois, lâcher prise, c’est ce que je devrais apprendre à faire : apprécier au mieux chaque moment passé en famille, apprendre à me retrouver, prendre soin de moi… mais je panique et je n’y arrive pas.
    Je ne savais pas que ce serait si difficile d’être maman!

  8. L’essentiel étant de se sentir bien ça parait bateau mais c’est le plus important, et de se laisser un peu de liberté aussi, de faire un peu plus de sport ensuite ( je trouve qu’on mange bien sans cupabiliser quand on se dépense, on se sent mieux ! ) et puis de prendre un peu soin de soi, que des « un peu », à l’inverse de « un peu trop » :) mais qui aide à trouver un équilibre

    Enfin, je pense que quelqu’un qui fera attention à son corps avant une grossesse n’a pas de raison, à priori, de « se laisser aller » par la suite ( je suis excatement comme toi, sauf que je grignotte .. ) et puis je trouve plus dur de devoir « rattraper » les mauvaises petites habitudes ..

  9. Je suis pas ( encore ) maman je précise, mais c’est la vision que j’en ai .. au final réussit on à faire ce que l’on veur, en plus de s’occuper d’un enfant ( qui fait peur je l’avoue ) ? je n’ai pas ( encore ) la réponse ..

  10. C’est bien d’avoir ce recul …..mais c’est tellement superficiel.

    Jusque 30 ans, j’ai toujours été plus ou moins mince, 60kg pour 1m76 (avec deux grossesse)

    Jamais je n’ai fait attention à ce que je mangeais.

    Puis ma fille a été gravement malade, j’ai eu des crises de boulimie compulsives

    Aujourd’hui, ma fille est guérie, j’ai 20 kg de plus…et j’ai lacher prise face à ces kg en plus

    Pourtant, je suis encore mieux dans ma peau, la vie c’est tellement plus que du gras au bide.

    Désolée si mon commentaire peut parraitre agressif, mais je crois qu’avant de controler son corps, c’est sa tête qu’il faut controler, car un enfant a surtout besoin d’une maman bien dans sa tete que mannequin.

  11. @ Camille : j’aime bien quand tu racontes ta vie ;) Est-ce que tu as déjà lu « Thornytorinx » de Camille de Peretti ? Elle y raconte sa descente aux enfers (notamment dans la boulimie / anorexie) et la manière dont elle s’en est sortie, sans jamais en guérir vraiment (je ne crois pas qu’on puisse en guérir totalement). Ce bouquin m’avait bouleversée, je te le prêterai si tu veux !

    @ Laeti : pendant une grossesse, il faut accepter de ne plus pouvoir contrôler son corps, c’est déroutant mais à la fois très agréable. Et rassure-toi, les médecins sont là pour t’aider à rectifier le tir en cas de prise de poids trop importante. Ceci dit je connais des mamans qui ont pris plus 20 kilos et ont tout reperdu après leur accouchement !

    @ Carohebdo : je crois qu’au delà de la peur de grossir, c’est bien d’avoir une hygiène de vie saine. Maintenant il faut faire attention à ne pas basculer dans l’extrême.

    @ Douchka de chez Catbibi : tout à fait, je suis bien d’accord !

    @ Marie / Chronique Blonde : tu pourras te faire aider, je l’ai moi-même fait. Certaines vivent cette transformation moins bien que d’autres, il n’y a vraiment aucune honte à avoir.

    @ Bikini : effectivement, on ne peut pas tout contrôler et il faut savoir trouver un juste milieu pour pouvoir tenir sur la durée. Je pense l’avoir aujourd’hui trouvé et j’espère ne jamais rebasculer dans l’extrême privation car ça ne me rendait pas heureuse, loin de là (et pour le gâteau, j’en ai mangé deux parts…).

    @ Vanessa : il faut du temps avant de retrouver son corps, une grossesse change tellement de choses ! On en demande beaucoup aux mamans d’aujourd’hui, on doit assurer au boulot, en tant que femme, mère… C’est beaucoup trop pour une seule personne. Ne te mets pas la barre trop haut et donne toi le temps de retrouver la ligne, essaie de prendre quelques minutes chaque jour pour toi, et rien que pour toi. Tu sais, même en te mettant une pression de dingue, même si tu es une maman parfaite, tu trouveras quand même le moyen de culpabiliser (je le sais car c’est mon cas) donc il faut apprendre à dire « zut » de temps en temps et lâcher un peu de lest ;) Courage !

    @ Faraway : effectivement, j’ai retrouvé mon corps « d’avant » assez facilement au bout de quelques mois (15 kilos de grossesse au compteur quand même) mais il faut être patiente et accepter que son corps mette quelques temps à récupérer. J’ai fait l’erreur de reprendre le sport trop vite et je l’ai payé cher par la suite (des douleurs dorsales horribles). Comme tu le dis, une femme qui a une bonne hygiène alimentaire avant la grossesse n’a pas de raison de changer ses habitudes par la suite, mais certaines ont moins de chance que d’autres et les kilos s’accrochent. Avec un bébé on n’a pas toujours le temps de cuisiner sainement ni de faire un régime :) Et pour répondre à ta question, j’ai envie de te rassurer et te dire que oui, on peut quand même avoir un peu de temps pour soi… avec un peu d’organisation ;)

    @ Marinette : mais toi t’es parfaite de toute façon ;)

    @ La mère Poule : je ne suis pas vexée du tout, je m’attendais à ce genre de commentaire et je respecte ton avis. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le fait de m’être privée si longtemps ne m’a pas rendu heureuse du tout (bien au contraire) et pour tout te dire j’ai même eu du mal à en parler sur ce blog. Bien sûr, ça peut te sembler superficiel comparé à la maladie de ta fille, je le comprend parfaitement et j »aurais sans doute eu la même réaction. Sache tout de même que pour ma part, je ne peux pas être bien dans ma tête si je ne me sens pas bien dans mon corps. Les deux sont liés, et cela va bien au dela du contrôle de l’image de soi. Je suis bien plus tourmentée que tu ne le penses, et ce besoin de contrôle est lié à tout un tas d’autres choses (et autres problèmes) dont je ne souhaite pas parler sur ce blog. Je suis en tout cas bien contente que ta fille soit guérie car il n’y a rien de plus précieux que nos enfants.

    @ madamezazaofmars : de rien, si ça peut te faire du bien, c’est tout le mal qu je te souhaite ;)

  12. C’est tres bien que tu en parle sur ton blog, et tres courageux.
    Ce que je veux dire, c’est que l’apparence physique, ce n’est que du superficiel, et il faut lâcher prise et relativiser…..parce qu’il y a tellement plus important.
    Je ne dis pas cela seulement vis à vis de ma propre expérience, mais au regard du monde qui nous entoure ….
    Bonne journée à toi

  13. J’ai eu aussi cette angoisse de trop grossir au début de ma grossesse, et puis j’ai eu cette échographie qui m’a fait réfléchir: la petite n’avait pas beaucoup grandi. Alors mes kilos superflus, je n’y pensais plus. Tout est naturellement revenu dans l’ordre fort heureusement pour la petite, et j’ai aimé me voir et me sentir ronde, en forme… Ton article résume bien l’importance du temps pour relativiser, changer notre perception et cette facheuse volonté de tout contrôler. Il est nécessaire de passer par ces expériences pour vivre les prochaines de manière différente. Tant pis si on peut paraître « superficielle »à un moment donné…si déjà on parvient à prendre conscience et à extérioriser ces sentiments, c’est un super pas en avant et un mieux-être à venir, qui rejaillira sur tout l’entourage (bébé compris :)

  14. Oui, je l’ai lu, adoré, relu, encore adoré, je l’ai trouvé très juste, et le mécanisme boulimie/anorexie est décrit comme.. ben comme je l’ai vécu, en fait.
    Je pleure toujours quand je le relis, mais bon, il est.. puissant!

  15. Comme il est beau et juste ton billet. Tu sais qu’à presque chaque billet que tu écris, j’ai envie d’envoyer ma soeur (qui a eu un bébé il y a presque un an déjà) lire ton blog (je l’ai déjà fait quand j’y pense bien) : je suis sûre que ça lui ferait vachement de bien et qu’elle adorerait ça ! Le lâcher-prise notamment… ça nous parle à toutes à différents niveaux !

    Et puis je suis contente que quand tu décides de faire une recette (avec un apport en gras pas du tout contrôlé -mais néanmoins bénéfique- par celle qui a écrit la recette ^^) tu choisis une recette du blog ! Joie !

  16. Tu dois tellement me prendre pour une gorette au bureau :O
    Je suis control-freak sur mes émotions, pas sur mon physique, (en dehors de mes très très proches, j’ai beaucoup de mal a montrer/ communiquer mes émotions, je suis la reine de la bonne humeur-meur-meur même quand j’ai envie de me suicider la tête de mauvaise humeur) et je crois qu’au bout du compte on a tous besoin de sentir qu’on a le contrôle sur quelque chose !

  17. C’est pas des sujets faciles tout ça. Je crois pas les filles qui disent « je mange ce que je veux, de toute façon je m’en fous si je grossis etc » on est tellement dans uen société qui prône la minceur comme valeur absolue. Et puis être dans un contrôle excessif, c’est pas bon du tout non plus.
    Je crois (comme camille ou comme d’autres qui ont parlé ici) que j’arrive à peu près à trouver un équilibre : entre semaine ou je fais attention et quand je suis avec des amis, ou de la famille le we ou je me lâche. Le pb c’est que j’ai tendance à trop me lâcher, genre en soirée je peux prendre 2-3 parts de gâteau et 5 macarons.. Je me rends pas malade pour autant (loin de là) mais je culpaibilise après. C’est vraiment dur de trouver un équilibre..
    Ceci dit j’ai perdu 5 kilos en Inde et je suis restée plus mince assez longtemps, genre des cousins aimaient bcp me trouvaient svelte, et d’autres trouvaient que j’étais maigre.
    Je reste assez mince, j’ai un IMC de 20,6 et qq mais c’est vrai que c’est dur de ne pas basculer dans un excès ou l’autre.

  18. AnneClaireBCN a écrit

    Et bien, je te préfère avec tes envies d’aujourd’hui! Te souviens-tu d’un fameux soir chez Tonton Scott (il y a quelques années) où tu n’avais mangé qu’une malheureuse salade qui était de plus répertoriée dans les entrées…C’était tristounet, nous étions 2 sur 4 à se remplir la panse gaiement! (et résultat à 5h du matin, tu as du te venger sur mes chocos Prince ou autres). Enfin, bref, c’est bien mieux maintenant car manger, c’est quand même la vie!

  19. En fait, ta grossesse et ton bébé, c’est un peu comme Zermati pour moi…
    En tous cas, ça fait toujours plaisir de voir que certaines ont trouvé la sérénité avec la nourriture parce que se battre au quotidien contre soi-même, c’est quand même sacrément épuisant…

  20. 30 ans plus tard je laisse mon commentaire.
    Ton article est super touchant, enfin moi il me touche, c’est dingue de voir à quel point cette aventure nous a changé, qu’on le veuille ou non. Que nos priorités ont été transformé, pour le meilleur et pour le pire, et puis j’ai l’impression que c’est tellement long de retrouver cet équilibre qu’on avait avant ! des bisous doux !

  21. Je fais partie de celles qui se sont laisser aller. Je n’ai jamais cessé de me maquiller ou de m’habiller correctement mais je me suis laissée aller en terme de kilos superflus. Sans vouloir faire de psychologie à 2 francs, je crois que je passais tellement de temps à m’occuper de mon bébé (et du 2ème ensuite), de mon mari, de ma maison, de mes clients dans mon job, que manger me procurait une vraie impression de réconfort.
    Mes enfants ont maintenant 5 et 2 ans. Je ne désire pas en avoir d’autre, alors maintenant il est temps de penser à moi: nouveau job qui implique un investissement plus grand de mon mari dans notre quotidien, mais surtout prise en main de mon corps. J’aimerais pour une fois qu’il corresponde à l’image que j’ai envie de donner, que pour une fois j’arrive à le maitriser.

  22. j’ai encore 4 kgs de ma grossesse, certaines diront que c’est pas énorme, qu’un petit régime et hop!!mais non, pour moi c’est 4kgs, qui m’empechent de me sentir bien, et puis un régime c’est pas forçément possible avec la vie qu’on a, alors pour le moment, j’essaie de lacher prise sur ca justement, ca ira mieux après !!si seulement je pouvais être aussi bien faite que toi ;-)

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