Celles et ceux qui ont la chance de voyager un peu le savent : quel que soit l’endroit où l’on va, il y a toujours des chats. Surtout en méditerranée où la plupart d’entre-eux ne sont pas stérilisés. Souvent mal-aimés et délaissés par les habitants, ils sont livrés à leur sort dans la rue ou dans la nature et donnent naissance à des milliers de petits chatons qui connaîtront le même destin. Lors d’un voyage au Maroc, je les avais trouvé particulièrement maigres et craintifs, en mauvaise santé pour la plupart. Je les revois en train de nous tourner autour pour réclamer à manger ou plus rarement, de l’affection. La veille de mon retour à Paris, j’avais trouvé un petit chaton blanc devant ma porte, tellement minuscule qu’on aurait dit une petite souris. Il devait avoir un ou deux mois à peine et s’était endormi dans la chaleur de ma main. Lorsque j’ai pris mon avion le lendemain matin, il était toujours devant ma porte, et je suis partie le coeur serré avec l’image de ce bébé chat abandonné gravée dans ma tête.
En Corse, c’est un petit chat roux qui nous a accompagnés pendant toutes nos vacances. Il était là dès le premier jour à nous observer de loin, tentant parfois une approche furtive pour finalement se raviser et retourner se cacher. J’ai supposé qu’il était né dans le maquis car il me semblait jeune et assez sauvage, mais surtout affamé et très solitaire. Ce qui me faisait dire (peut-être à tort) qu’il n’appartenait à personne.
Evidemment je n’ai pas résisté à le nourrir, en sachant pertinemment que si je commençais à lui donner à manger il ne nous lâcherait plus, mais j’avais juste envie qu’il se sente bien. Je suis extrêmement sensible à la cause des animaux, et les voir malheureux ou souffrir m’est intolérable. Je ne supporte pas qu’on leur veuille du mal, et ceux qui osent lever la main sur eux méritent tout simplement de brûler en enfer.
Ce petit chat roux avait quelque chose de terriblement attachant. Et le fait qu’il se soit laissé apprivoiser au fil des jours n’a fait que renforcer l’amour inébranlable que j’aurai toute ma vie pour ces bêtes. Il fallait les voir, tous les deux avec Martin, à se tourner autour et jouer ensemble comme deux vieux copains. A aucun moment je n’ai eu peur d’un coup de griffe mal intentionné envers mon bébé. On diabolise souvent le côté imprévisible des chats mais je crois qu’on doit avant tout leur laisser une chance.
Le jour de notre départ, il a probablement senti qu’on ne reviendrait pas et nous a suivis jusqu’à la voiture, puis il s’est assis sur le petit mur pour nous regarder partir. Je suis sûre qu’il a voulu nous dire au revoir ! (ai-je besoin de préciser que j’ai fondu en larmes ?)
Je viens sans doute d’écrire l’article le plus niais de toute l’existence de mon blog, mais cette rencontre féline reste l’un des plus jolis souvenirs de mes vacances. J’avais tout simplement envie de le partager avec vous.
Je suis pareille que toi dans ce cas-là. Je m’attache très facilement à ces petites bêtes !
Pendant les vacances c’est horrible ! En guadeloupe, 3/4 chats venaient nous réclamer à manger tous les jours au bungalow et je me suis prise d’amitié pour l’un d’eux surtout, dont j’adorais le caractère. Ce fut un déchirement de repartir ! Et je ne parle même pas des chatons ou chiots croisés en bord de route, si c’était moi je les adopterai tous, c’est terrible.
C’est un bel article ! Je déteste voir des animaux malheureux moi aussi… Mais les chats ont beaucoup de ressources et savent se débrouiller !
Bah moi je l’aime ton article niais ! Pourquoi doit-on se sentir niaise lorsqu’on aime des chats (ou autre animal) aussi fort (comme un être humain) ? J’aurai pleuré comme toi, en repartant. D’ailleurs, en te lisant, les larmes n’étaient pas loin…
Comme je me retrouve dans ce que tu dis. Chaque fois que je suis à l’étranger, ça me fend le coeur de voir des chats abandonnés!
Petite, je demandais toujours à mes parents d’en prendre un avec nous
C’est le fameux chat
j’aurais pleuré comme toi, je suis une vraie madeleine, surtout quand il s’agit de chat!une belle rencontre et un chouette animal de compagnie pour les vacances pour ton fils, qui est déjà habitué aux félins
J’ai eu les larmes aux yeux en te lisant, je suis comme toi, quand je les vois, seuls et affamés j’aimerais pouvoir tous les ramener avec moi !
Ton article est très émouvant et j’adore la photo de ton fils tendant le doigt au chat qui lui tend la patte …
C’est vrai qu’il est très beau ce chat! Presque autant que ton fils…
Je suis comme toi, dès que je vois un chat, c’est plus fort que moi, il faut que je m’en occupe, que je le câline. Je suis sure qu’il a été très heureux pendant ton séjour
Ca, et les animaux (chats..) écrasés sur le bord de la route…
Comme je te comprends ! et combien de fois j’ai voulu ramener un animal de mes vacances…
J’adore son petit museau qui rappelle la rousseur de son pelage. So cute. ^^
L’annee dernière en corse, il y avait une femelle suivie de son petit qui nous a accueilli. Je pensais qu’elle était abandonnée du coup pendant toute une semaine elle a eu droit à sa pâte pour chat que j’avais acheté rien que pour elle (alors qu’elle avait des maîtres mais elle était famélique)
Idem en rando, on a croise un chat tout maigre qui faisait peine à voir. Du coup il a mangé tout nos savanes Brossard et bu toute l’eau de la bouteille. Il n’a pas voulu nous suivre. Mais comme toi, je supporte mal la souffrance ou qu’elle soit. Je fais ce que je peux un temps donné même si ça ne servira pas à grand chose mais ne rien faire c’est encore pire :-/
Rien qu’en lisant ton article j’ai versé ma petite larme, alors j’imagine très très bien ce que tu as ressenti quand vous êtes partis…
Quelle belle rencontre … C’est atroce de s’inquiéter comme ça sur l’avenir d’un animal qu’on ne reverra jamais. Ton article est certes niait mais également totalement compréhensible !
Je suis une phobique des chats. Ils me font peur et à chaque fois que je vais de l’autre côté de la Méditérranné, je suis angoissée dés que j’en croise un. Mais je ne les déteste pas (même si je ne peux pas m’en approcher suite à un traumatisme que j’ai vécu avec un chat enfant) et j’ai toujours été bouleversée de voir ces petites boules de poils livrées à elles-mêmes, affamées et craintives dans des endroits où parfois on ne se contente pas de les ignorer, mais on leur affligent des sévices physiques des plus cruels…Et ton article n’est pas niais, il est juste plein d’humanité…
Ce n’est pas ton article le plus niais, certainement pas. Je le trouve touchant. J’adore les chats (depuis quelques années et j’en ai 2).
J’ai souvent les larmes aux yeux quand je vais voir ma tribu tunisienne.
Les chats sont partout, très maigres et font peine à voir.
Et quand j’essaie d’expliquer que ces petites bêtes souffrent, on me regarde comme si j’étais E.T.
L’animal de compagnie n’existe pas là-bas et en attendant, je voyage avec une boule dans l’estomac !
J’aime cet article pas niais du tout!
Pourquoi tu l’as pas mis dans ta valise ?
comme toi,
j’adore les chats!
Je suis très émotive en ce moment et quand je te lis, j’ai les larmes aux yeux. J’aurais agi et réagi exactement comme toi.
Effectivement ce chat est splendide…
Oh j’avais raté cet article, et j’ai les larmes aux yeux :/ Depuis que j’ai Vegas, je suis encore plus touchée par les animaux, la vie est tellement plus belle avec eux ! C’est cliché mais tellement vrai. Du coup ton article me touche beaucoup, merci !