Je l’ai souvent dit par ici, mais je le redis encore une fois : quand on est maman, on culpabilise tout le temps.
Tout est prétexte à se remettre en question et à se demander sans cesse si on fait bien les choses, si on prend les bonnes décisions pour son enfant et si on ne pourrait pas faire mieux et plus, toujours plus.
Parfois, on est fière de soi et on se dit qu’on a pas trop mal géré la rentrée à l’école sans pleurs, la sortie au square sans disputes ou le trio bain-diner-coucher sans avoir hurlé et perdu patience. On se dit qu’on ne sera jamais parfaite mais qu’on s’en sort plutôt bien, du moins pas plus mal que les autres parents.
Et puis il y a les bas.
Ces moments un peu plus difficiles, où tu es fatiguée parce que ton boulot te prend beaucoup trop de temps, parce que tu passes tes journées à jongler entre plusieurs rendez-vous sans aucun moment de répit. Ces moments où tu as l’impression que ta vie t’échappe et que tu ne sortiras jamais la tête de l’eau.
Il y a tous ces petits trucs pas vraiment graves (dont tu rigoleras sûrement plus tard) mais qui t’élèvent au 1er rang de la mauvaise mère, du moins le penses-tu :
– Quand tu n’as pas cuisiné un seul plat maison de la semaine et servi des plats surgelés à chaque diner.
– Quand tu t’es un peu plantée sur le temps qu’il fera aujourd’hui et que tu amènes ton fils à l’école en gilet alors que tous les autres gosses ont un manteau, eux.
– Quand t’as pas pu te libérer pour la réunion de rentrée avec la maîtresse. D’habitude tu comptes sur le père mais il ne pouvait pas y aller non plus.
– Quand tu vas chercher ton fils au centre de loisirs en courant et qu’il t’attend sur le banc comme un malheureux, entouré des deux animatrices blasées et prêtes à partir. T’es pas vraiment en retard mais ton fils est le dernier. Tous les autres parents sont déjà venus chercher leurs gosses, eux. T’as pas pu faire autrement mais ça, c’est ton problème. Assume. N’attend surtout pas un mot gentil ni aucune empathie des animatrices et évite de te justifier en t’excusant platement. Ça ne sert à rien et ne fait qu’enfoncer le clou encore plus.
– Quand ton fils en rajoute une couche en te disant « maman je suis le dernier, tous mes copains sont déjà partis depuis longteeeeeemps ».
– Quand tu essaies de te faire pardonner avec une sucette que tu as pris soin d’acheter en chemin (c’est pathétique).
– Quand tu essaies encore de te rattraper en emmenant ton fils au square, et qu’il n’y a déjà plus personne. Parce que tous les autres parents sont déjà en train de donner le bain eux, et de servir des bons petits plats cuisinés avec amour et avec des légumes bio, eux (c’est sûrement pas vrai mais j’aime bien me faire du mal).
– Quand le lendemain matin tu te pointes à l’école et vois cette affiche géante que la directrice a pris soin d’écrire en gros caractères : « nous rappelons que le centre de loisirs ferme ses portes à 18H30 maximum. Merci de venir chercher vos enfants à 18H15 au plus tard, d’autant plus qu’ils ont déjà passé plus de dix heures à l’école » (je n’invente rien, c’était vraiment écrit).
– Quand tu te demandes si ce panneau ne t’est pas adressé à toi personnellement, au fond (ALLO la parano)
Et bien d’autres encore… Le frigo en rade de Pom’ Potes, ce fucking formulaire pour la Caisse des Ecoles que t’as jamais rempli (il est pourtant sur le frigo, bien en évidence), le rappel de vaccin qui a un an de retard et qu’il faudra recommencer…
Dites moi juste qu’il vous arrive à vous aussi de vous sentir nulle.


oui oui et triple oui !
Parfois je me sens une mère en carton, je finis la journée remplie de culpabilité.
Et puis c’est tellement facile de penser que les autres sont mieux que nous pour nous enfoncer encore un peu plus dans ces moments là !
On fait ce qu’on peut avec les armes et les temps que l’on a et surtout avec tout l’amour possible et c’est le principal !
Oui, tu as raison ! Ce sentiment étant malheureusement toujours amplifié quand on est fatigué !
Tous les jours quelque chose m’amène a le penser et pour chacun de mes fils mais je crois qu’il faut qu’on apprenne à déculpabiliser un peu,parce qu’on est peut être parfois à côté de la plaque mais encore bien plus souvent j’en suis sûre de supers mamans.
Je retourne culpabiliser d’avoir pressé mon fils ce matin pour aller a l’école parce qu’on avait pas le temps
Oui moi aussi je culpabilise d’être toujours pressée, j’ai l’impression de passer mes journées à dire « dépêche-toi on va être retard »… Je trouve ça hyper bridant de presser le pas sur le chemin de l’école quand mon fils veut me montrer quelque chose (une feuille qui tombe, une belle voiture…).
Pas facile hein !
Oh lala…mais tu crois pas que notre système est en fait inadapté??? Quand je vois qu’au Danemark les pères viennent à la sorties des classes aussi et que à 17h ils quittent les bureaux (ok ils commencent à 8h)…notre mode de vie n’est pas adapté, les moyens de gardes trop peux nombreux…
On courre tout le temps c’est clair, mais quand la vie en France, et Paris est cher, c’est comme ça…ne culpabilise pas cela arrive à tout le monde. Sauf en étant fonctionnaire les horaires sont difficiles à tenir…la directrice de mon école maternelle est sortie à 16h15 le vendredi, elle arrive en retard tous les matins…si c’est pas se foutre du monde! Courage ça va passer! <3
Si, je pense effectivement que notre système ne tient pas la route, surtout concernant les modes de garde !
Après, je pense que fonctionnaire ou pas, on a tous des obligations et des contraintes et qu’il faut s’adapter ! Mon père était fonctionnaire et pourtant je sais que nous élever n’a pas été forcément très simple pour mes parents (d’autant plus que ma mère bossait à l’hôpital et faisait des nuits).
Je n’avais jamais pensé que l’école serait un facteur culpabilisant supplémentaire, mais en fait si. On passe ton temps à te rappeler à l’ordre !
Chaque matin, on a un immense doute : notre fille sera t-elle de bonne composition ? 1h30 pour qu’elle soit prête (3 ans la miss), et parfois elle attend la dernière minute pour manger ou faire pipi quand ce n’est pas les deux. Ou partir sans faire pipi …
Je devrais tenir un tableau « pipi », « petit déj' ». A la fin du mois, je suis sure qu’il n’y aurait pas beaucoup de matins zens.
Heureusement je suis disponible … mais j’ai des limites.
Je te rassure, le mien fait la même chose… Et quand tu discutes avec les autres parents, tu te rends vite compte que ce sont tous les mêmes
Ah la culpabilité !!!
Ce que je note c’est que dans quasiment toutes les situations où tu culpabilises il y a un tiers ! Un instit, une animatrice, un parent, je nous trouve, nous parents, facilement durs et réprobateurs envers les autres parents !
Aujourd’hui (depuis que je suis maman en fait), j’ai décidé de ne plus culpabiliser, bon ok cela m’arrive encore, mais franchement rien à côté de toi. Culpabiliser avec mon tempérament anxieux aurait été une torture mentale permanente.
Comment je fais ? Je regarde mes enfants, est-ce qu’ils rient, s’amusent, font des bêtises (les nouvelles, pas celles qu’ils ont déjà faites) sans regarder si papa ou maman les approuvent. Bref est-ce qu’ils sont des enfants !
Alors oui, les moments où je me plante royalement, la tentation de culpabiliser est grande, mais je positive. Arrivé trop tard au parc et donc tout seul : « Super, tu as tout le parc pour toi tout seul, pas besoin d’attendre pour le toboggan, et demain tu seras encore plus content de retrouver tes copains et de leur dire que tu as eu le parc pour toi tout seul ! »
Parce que je ne me voyais pas subir et forcément avoir le sentiment de sacrifier un peu tout, ma vie de maman, ma vie de femme, ma vie au boulot !
Et puis arrêtons les regards entre nous, ceux qui vous donnent envie de creuser un trou pour y plonger, on est tous dans le même bateau, soutenons-nous, on est pas des superwomen !
Tu as raison, j’aime beaucoup ta manière très positive d’aborder les choses sous un autre angle !
J’ai beau être assez disponible et cuisiner des légumes bio (et entendre beuuurk un repas sur deux), chaque semaine (chaque jour?) j’ai l’impression de foirer un truc, que c’est (encore) pas assez, pas parfait, pas…
On fait ce qu’on peut hein
Ahah, ces ingrats ! C’est vrai que parfois on n’est pas toujours récompensée à la hauteur de nos efforts
Je n’ai pas d’enfants mais… je suis déjà une reine de la culpabilité ! Et toutes ces situations que tu decris… je sais qu’elles feront partie de mon quotidien si j’ai un jour des enfants. Mais n’est-ce pas le lot de toutes les mamans avec un travail à plein temps et prenant ?
L’important c’est de faire de son mieux et d’accepter de n’être pas surhumaine mais… plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ?
Courage !
Bises
Si, et je pense que même celles qui ne travaillent pas culpabilisent ! Après, ce n’est pas tant le fait d’accepter de ne pas être wonder woman, que de se dire qu’on n’a même pas le temps de cuisiner des légumes frais. J’ai beau cherché, je ne vois pas comment m’organiser davantage. Le temps me manque vraiment, car je rentre à 19h et je me vois mal commencer à préparer une soupe alors que mon fils crie famine et me réclame déjà son repas.
Il faudrait que je passe mes soirées à cuisiner pour le lendemain, mais je suis tellement fatiguée que c’est au dessus de mes forces… Alors que faire ? Pas simple !
Bien sûr que les mamans qui ne travaillent pas culpabilisent ! Je me suis mal exprimée, je parlais de la culpabilité vis-à-vis du manque de temps
Pour la cuisine, je cuisine désormais le week-end pour la semaine (soupe pour le soir, une viande, des quiches et tartes salées et de quoi faire de bonnes pâtes en cas d’urgence). Ça me change la vie !
Bises
Cuisiner le dimanche je l’ai fait une fois, c’est vrai que ça aide beaucoup ! Et rassure-toi j’avais parfaitement compris ce que tu voulais dire
Inversement, pense qu’il y a sûrement des mamans qui bossent et sont bien dans leur peau, mais c’est clair que ça ne doit pas courir les rues !
Bien sûr que les mamans qui ne travaillent pas culpabilisent ! Je me suis mal exprimée, je parlais de la culpabilité vis-à-vis du manque de temps
Pour la cuisine, je cuisine désormais le week-end pour la semaine (soupe pour le soir, une viande, des quiches et tartes salées et de quoi faire de bonnes pâtes en cas d’urgence). Ça me change la vie !
Bises
Je me reconnais beaucoup dans ton article. Mon petit garçon n’a que 17 mois, mais c’est vrai que je jongle constamment entre mon travail et lui.
Je pense qu’il n’y a pas de mère parfaite, on fait toutes comme on peut avec nos contraintes. Ce n’est pas pour autant qu’on aime pas nos enfants.
Merci pour cet article, je me sens moins seule
Tu as raison, l’essentiel c’est de les aimer ! C’est cela qu’ils retiendront plus tard, et pas la pénurie de biscuits dans le placard ou cette fois où tu n’es pas aller les chercher à l’heure
Merci pour ton gentil commentaire en tout cas… Et rassure-toi, quand mon fils avait 6 mois je culpabilisais déjà !
Bienvenue au club ! Mais il me semble que nous sommes nombreuses dans le quartier à être comme ça non ? « Je sais qu’ici c’est un peu spécial mais svp faites un effort pour coucher vos enfants plus tôt et les déposer à l’heure le matin… » dixit la maîtresse de Junior cette année
Et je revois encore la tête de Mme L. à l’entrée de la maternelle en constatant que sous mon manteau j’étais en chemise de nuit !!!
Je sais pas, beaucoup de parents sont quand même très dispos dans le quartier (ils sont artistes, free lance…. ) et arrivent à s’organiser plus facilement (ce qui ne veut pas dire qu’ils travaillent moins !).
La directrice est sûrement très sympa mais la voir faire le guet tous les matins derrière la porte et te courir après quand tu as manqué à tes engagements, ça me traumatise !
Ah comme tu m’as fait rire surtout avec le coup de l’affiche!!
On fait toutes comme on peut! Mais c’est vrai il y a des moments où on est fières de nous et d’autres pas.. Ici aussi il y a un vrai décallage entre tenue et météo… il faut dire que le temps est changeant (oui je me trouve des excuses) et le jour où j’ai oublié le kway dans le cartable… ben c’est ce jour là qu’il a plu!! J’ai pris le parti d’être imparfaite, du coup je culpabilise moins!!
Je te jure, c’est véridique !!!! Je suis traumatisée !
Vivement l’hiver, ça sera plus facile pour habiller nos marmots !
Ma mère remet souvent sur la table cette histoire de moi, assise sur un banc à l’extérieur, bougonnant parce que j’étais la dernière de la garderie. Tu n’es pas seule
En plus c’est la première chose qu’il a dite à son père quand il est rentré hier soir (« maman est venu me chercher et j’étais le dernier »….)
Ahahaha, ces gosses vont nous tuer !
Je crois qu’en devenant mère, il faut accepter de ne plus être parfaite! Car avant, nous l’étions toutes, non ?
!
Exactement !
Chaque semaine, ça ne coupe pas, je culpabilise toujours pour quelque chose. On ne se refait pas !
Tiens, ce matin, par exemple, le petit rien qui fait bien commencer la journée : j’ai inscrit mes enfants à la garderie du soir. Pour ma fille, il lui faut un goûter, puisqu’elle est en élémentaire. Au moment où les portes s’ouvrent, ma Choupette me regarde avec ses grands yeux ronds et me dit : « Maman, mon goûter, il est où ? »
[…] il n’y est pas, hein, ma chérie. Hum… Ma fille ne dit rien et me regarde. Donc, très lamentablement, me voilà en train de courir avec mes enfants à la boulangerie d’en face pour y acheter des viennoiseries, tout en expliquant le souci au boulanger. Il reste impassible, mais juste avant de partir, il offre à chacun de mes loulous une chouquette, avec un petit sourire.
Voilà. Boulanger : 1 / Maman : 0.
Sinon, on pourrait parler du frigo presque vide de temps à autres, de mon fils que j’ai failli oublier d’aller chercher après l’école un jour de septembre (si… je suis arrivée en sueur et essoufflée à l’école. Ridicule.), des bons gros habits d’hiver que je mets parfois à mes enfants à contre-temps, de l’interdiction que je donne à mes enfants de prononcer des gros mots alors qu’il m’arrive d’en dire certains devant eux -hilares-… ou encore de la mauvaise gestion de la mise de mes choupinets au lit certains soirs parce que je n’ai pas fini de faire quelque chose d’important et du fait que, en définitive, je fais mal les deux points évoqués. Je continue ?
Pourtant, je pense que nous avons tout de même des enfants bien dans leur peau. Ils ont une Mamans et un Papa pas parfaits, mais aimants. Et je crois qu’ils ‘en sortent bien, non ?
Oui, je pense qu’ils s’en sortent bien ! Bon et puis on n’est pas des machines non plus, parfois on a beau essayer de respecter le planning qu’on s’était fixé, l’heure du coucher déborde légèrement… Il y a des soirs où tout roule et tes enfants sont dociles, et puis d’autres où tu es fatigué et tu serais prête à tout accepter pour qu’on te foute la paix ! Y’a des jours je rêve de rentrer et m’allonger dans le canapé avec un verre de vin, mais à la place je dois donner un bain, cuisiner, ranger, lire une histoire… Y’a forcément un moment où la cocotte minute finit par exploser !
Le coup du goûter ça ne m’est pas encore arrivé mais ça ne saurait tarder !
Rassures-toi : 7 fois par semaine en moyenne
Ah ouf !!!
Je trouve la remarque sur le mot abusée car quand on laisse ses enfants 10h par jour c’est que nous n’en avons pas le choix… Allez culpabilise pas et fais une soupe maison ce week-end bisous
Oui, c’est un peu vache ! En même temps, c’est clair que l’école n’est pas non plus une garderie, donc un petit rappel à l’ordre de temps en temps est nécessaire…
Et oui pour la soupe, j’ai prévu pottimarron ce soir
Mais oui ne t’inquiètes pas
Perso, je suis une spécialiste du choix de tenues trop légères pour mon fiston… Je fais pas exprès je dois avoir un souci de régulation thermique de mon corps ou j’en sais rien mais je n’ai jamais vraiment froid ^^’
Oh la la, je n’ai pas encore d’enfants mais je suis sure que je serais exactement comme toi : à jongler tout le temps, à culpabiliser souvent (18h15?! ça reste super tot quand on travaille…) et à le couvrir de bisous pour me faire pardonner…
Ben oui, personne n’est parfait, l’important c’est de faire de son mieux!
Oui c’est tôt 18H15, les autres soirs j’ai d’ailleurs une nounou qui va le chercher à l’école à 16H30 et le garde jusqu’à mon retour vers 19h.
Si la directrice le rappelle aussi souvent c’est qu’il doit y avoir pas mal de débordements…
je n ai pas encore rendu l enveloppe de la caisse des écoles, la maitresse m a demandé 2 fois et m a mis 3 mots pour avoir l attestation d’assurance scolaire ….
par contre j ai mis mes ambitions professionnelles de côté pour être dispo autant que possible, entre l école et la nourrice… sinon cela n’aurait pas gérable, avec un papa qui bosse… je ne voulais pas être dans la culpabilité permanente
j ai « choisi » c est triste mais c est vrai
je ferai un billet d ailleurs là dessus « comment j ai mis sur pause mes ambitions professionnelles pour gérer l’école, un bébé tout en continuant de travailler un petit peu quand même »
enfin tout ça pour dire que je connais ce mot, je n ai jamais réussi à l assumer, j ai voulu être wonder woman durant quelques années mais là avec la petite ce n était plus possible
Courage et t as compris c ‘est 18h15 pas 18h30 (j’hallucine!!)
J’imagine qu’avec un bébé en plus à gérer, ça ne doit pas être évident oui !
J’ai la chance d’avoir réussi à bien m’organiser avec une super baby-sitter de choc sur laquelle je peux me reposer pour les sorties d’école, mais avec un petit bébé je ne sais pas ce que ça pourrait donner.
J’espère ne jamais devoir faire ce choix car j’aime vraiment trop mon job, il m’est indispensable dans la vie pour me sentir bien !
Tu me diras quand ton billet sera en ligne ? Je le lirai avec attention ! J’espère que tu ne regrettes pas ton choix en tout cas, et que tu y trouves ton équilibre car élever ses enfants à temps plein c’est difficile et pas assez reconnu.
Oui on a toujours une raison de se sentir pas à la hauteur !
Ah, tu me rassures
18h15 pour 18h30 ? Ils se sont pris pour un supermarché ou quoi ?
(c’est fou, je retrouve les même interrogations que mes copines jeunes mamans, à croire que TOUT est fait pour vous culpabiliser en fait :/ )
Bah en fait, 18H30 c’est le dernier carat mais on te fait comprendre qu’en gros, c’est mieux si tu peux venir avant…
J’ai un peu de mal avec ça, moi qui ne suis jamais à 10 minutes près.
Après, je peux comprendre qu’ils soient obligés d’imposer des horaires stricts pour éviter les débordements, mais j’apprécie moyennement de voir mon fils sur un banc à l’entrée avec les animatrices qui ont déjà leur manteau et leur sac sur le dos ! Question de politesse quoi…
Oui. Mais j’en ai pris mon parti et depuis des années je dis à qui veut l’entendre que je suis une mère indigne. Et comme a dit une copine psy, ces (nos) enfants ne sont pas malheureux et sont plus faciles à vivre que ceux qui ont une routine bien en place (sortie à 18h15, bain à 19h, diner en famille à 19h30, dodo à 20h, histoire jusqu’à 20h15, etc tous les soirs). Je me raccroche donc à ça et je me dis que les enfants aiment cette vie un peu rock’n roll où finalement on improvise beaucoup. Ca les fait aussi grandir un peu
Oui, et puis ça n’en fait pas des enfants déstructurés pour autant !
Les soirées sont un peu rock’n roll aussi chez nous, j’ai un peu de mal avec les organisations militaires, je trouve ça bridant et pas forcément plus efficace.
Par contre il y a une règle à laquelle je ne déroge pas (du moins j’essaie) c’est l’heure du coucher à 20H15/30 maximum, sinon c’est trop dur le lendemain et je déteste voir mon loulou fatigué.
Ici aussi c’est 20h15/20h30 grand max. Et comme disent mes enfants « on va se coucher, ça te fera des vacances ». Mère indigne, je te dis !
ce matin mes enfants étaient les moins habillés sur le chemin de l’école et je me suis dit que tous les autres parents devaient EUX regarder la météo : )
Ahaha ! Faut dire que le temps est plus que changeant en ce moment !
Mais ?? Je ne comprends pas le pourquoi cette culpabilité ! Je sais bien que je ne suis pas une mère parfaite, je n’ai pas beaucoup de patience, je suis souvent à la bourre, etc… mais je sais que je fais de mon mieux donc je n’ai aucune culpabilité.
On n’a jamais demandé à personne d’être parfait, on demande aux gens (et encore, ils font ce qu’ils veulent) de faire de leur mieux pour ne pas avoir à le regretter. En tout cas c’est comme ça que je le vis, oui je fais des erreurs, oui parfois je n’ai aucune patience, oui parfois je mets des pommes noisettes dans le four parce que j’ai la flemme de couper des légumes, et alors ? L’essentiel c’est d’être bien sans sa tête et de savoir qu’on fait le mieux possible pour l’équilibre de sa vie et de sa famille.
C’est un peu plus compliqué quand tes enfants vont à l’école (en tout cas je n’ai jamais ressenti ça – ou très peu- avant l’année dernière). Une fois que tes enfants sont intégrés quelque part (crèche ou école) tu es forcément confrontée au jugement des autres, parents, instits etc… Alors oui, on s’en fiche tant qu’on fait de notre mieux, mais parfois on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’on aurait pu faire mieux !
Moi je vais vous dire les cocottes : pour bosser à plein temps et s’occuper en même temps de ses enfants, il faut être des sur-femmes. Or, aucune de nous n’est une super-women, cela n’existe pas.
Sauf que le système nous force à bosser, les politiques, la vie chère, Paris, la pression sociale qui fait que si tu choisis d’élever tes enfants et de ne pas travailler, t’es rien, t’es nulle. On n’a pas vraiment le choix en fait ou alors il faut faire un vrai effort et décider qu’on s’en fout de pas avoir assez de tunes et qu’on se fiche du regard des autres.
C’est pas cool en fait… On fait toutes ce qu’on peut et puis c’est déjà ça, c’est déjà bien.
Tu as parfaitement résumé la situation ! En même temps, moi je suis ravie de travailler, je ne pourrais pas rester à la maison ! Je considère cela comme une chance même si au quotidien c’est vraiment pas évident. C’est juste le système de garde qui est mal fichu, et pourtant ce n’est pas la demande qui manque…
Non mais comment ça, tu n’es pas parfaite ??? Ton article est touchant et nous renvoi toutes à notre propre quotidien. On essaye tous les jours de ne pas commettre les erreurs de la veille : le retard, la dispute, le gros mot dit tout haut, mais nous sommes faillibles, c’est comme ça, et notre marmaille ne nous en tiendra pas rigueur. Mieux, elle reproduira certainement le même schéma (oui on prend quand même souvent en exemple notre propre éducation même si nous étions les premières à dire à notre mère que « quand j’aurai des enfants je ne les élèverais JAMAIS comme ça! « ) Le mother power existe (!) car nous sommes des femmes sur-bookées qui aimerions toujours en faire plus (éternelles insatisfaites vous avez dit ?!?) Vous croyez que les hommes se posent ce genre questions ? Ça se saurai ! Ils nous aurait déjà rabattu les oreilles de leur exploit dès la 1ère tâche de notre longue liste quotidienne accomplie ! Bref, ne culpabilise pas ma belle (la perfection quelle tristesse!) même si c’est en se remettant en question qu’on avance !
C’est vrai que les hommes ne se posent pas autant de questions ! Normal ils comptent sur nous ahahaha !
Bonjour! Je suis comme vous toutes… je jongle entre travail à la maison( graphiste freelance) et sortie des enfants à 16h15(!!!) + maison… je suis aussi parisienne, ds le même arrondissement que toi Anne
Mes enfants ont 7 et 10 et ils ont plein de devoirs…!!!! Ce sont des rêveurs créatifs et je suis obligée de bcp les aider sinon il sen feraient rien et se précipiteraient sur leur legos et origamis…. Alors je ne vous parle même pas des crises de désespoir qd on est obligé d’admettre qu’on perd patience et qu’on est incapable de garder son calme… Mais bon j’imagine bien que je ne suis pas la seule non plus…
Je suis tombée sur le texte ci dessous sur le net (-je ne connaispas la source-j’avais fait un rapide copié collé ds mes brouillons car je trouvais que cela décrivait exactement ce qui se passe chez moi… ça m’a fait sourire ) . Comme tu as fait une allusion aux hommes et que j’avais trouvé cela assez juste je ne résiste pas à vs le transmettre (même si moi je me passerai des 4 dernières lignes…) Je préfère le coté témoignage-tranche de vie à la conclusion de l’histoire.
Papa et Maman regardaient la télévision quand Maman a dit :
« Je suis fatiguée, il est tard, je vais me coucher ».
Elle est allée dans la cuisine préparer les sandwichs pour le lendemain.
Elle a mis les plats de pop-corn dans le lave-vaisselle et elle a sorti la viande du congélateur pour le dîner du lendemain.
Elle a vérifié qu’il restait assez de céréales, elle a rempli le sucrier, a mis les bols et les cuillères sur la table pour le petit déjeuner et a préparé la cafetière.
Elle a mis le linge mouillé dans le séchoir et le linge sale dans la machine à laver, elle a repassé une chemise et cousu un bouton, elle a rassemblé les jouets, elle a remis le téléphone sur son socle et l’annuaire téléphonique à sa place.
Elle a arrosé les plantes, elle a fermé le sac poubelle et est sortie étendre un torchon.
Alors, elle a bâillé, elle s’est étirée et elle est partie dans sa chambre.
Elle s’est arrêtée un instant pour écrire un mot pour l’institutrice, elle a compté l’argent pour l’excursion et elle a ramassé un livre qui était sous la chaise.
Elle a signé une carte d’anniversaire pour un ami et a écrit l’adresse sur l’enveloppe, elle a fait une note pour le boucher et elle a tout mis près de son sac.
Puis, Maman s’est lavé le visage avec des lingettes, elle a mis de la crème antirides et elle s’est brossé les dents.
Papa a crié : «Je pensais que tu allais te coucher !!??» « J’y vais », a-t-elle dit.
Elle a mis un peu d’eau dans le bol du chien et a sorti le chat sur le balcon, elle a fermé la porte à clé et elle a éteint la lumière dans l’entrée.
Elle a jeté un coup d’œil dans la chambre des enfants, a éteint les lampes et la télé, ramassé un tee-shirt, mis les chaussettes dans le panier de linge sale et elle a parlé avec l’un d’eux qui n’avait pas fini ses devoirs.
Une fois dans sa chambre, elle a mis le réveil, elle a préparé ses vêtements pour le lendemain et elle a mis un peu d’ordre dans l’armoire à chaussures.
Elle a ajouté trois points sur sa liste de choses urgentes à faire et elle s’est représentée atteignant ses propres objectifs.
À ce moment-là, Papa a éteint la télé et il a annoncé : « Je vais me coucher ».
Et c’est ce qu’il a fait, sans y réfléchir à deux fois.
Rien d’extraordinaire ?
On se demande pourquoi les femmes vivent plus longtemps…
C’est parce qu’elles sont faites pour les longs parcours.
Et elles ne peuvent pas mourir avant, elles ont trop de choses à faire.
voilà, à bientôt! courage à toutes !
oh que oui… je me retrouve beaucoup, j’en parlais mardi dans mon billet, quand je me dis pourquoi je lui impose de si longues journées ?
Hier, elle a pleuré en voyant les copains partir à la cantine car elle a cru que je l’avais oubliée.
Moi aussi je suis en rade de pom’potes tu sais…. et y a plein de trucs que je fais en m’énervant.
Courage, on passe toutes par là
Ça me rassure, si tu savais le nombre de fois où je crie par jour…
par contre, sont ils SERIEUX avec leur affiche ??????? comment tu fais quand t’as pas le choix ? grrrr
Ahah oui, c’est véridique ! Franchement j’ai ri jaune mais bon, au fond je comprends qu’il faille poser des limites…
Ne te décourages pas (facile à dire, je sais surtout venant de moi).
As-tu lu le livre de Libby Purves « Comment ne pas être une mère parfaite », je te le conseilles. Il est trés drôle et trés vrai aussi.
Quant au panneau de la directrice, il faut laisser « glisser », Pour culpabiliser les parents, ya pas mieux que l’école et ça dure toute la scolarité alors, il faut être un peu sourde et miro.
Moi j’ai eu le cas où l’école m’a appelé au bureau car ma fille avait mal à la tête, il fallait que je vienne tout de suite. Je suis arrivée en catastrophe pour trouver ma fille à l’entrée de l’école, sous la pluie (enfin quand même derrière la grille mais sans surveillance), alors les donneurs de leçons…
Non, je ne l’ai pas lu mais tu me donnes envie de le lire !
Le coup de laisser ta gamine sous la pluie c’est super abusé :'(
Même en faisant le maximum, moi aussi, je me sens nulle au moins une fois par jour !
Mais je me dis que je ne suis pas la seule (ça me rassure).
Tous les matins, c’est la course… et tous les soirs, c’est pareil.
La phrase que je dis le plus souvent ? « Dépêchez-vous ! »
Toujours en train de courir après le temps… C’est usant.
Juste une petite aparté : je suis fonctionnaire. Contrairement à un commentaire ci-dessus, ne croyez pas que tous les fonctionnaires ont des horaires sympas, des privilèges, etc… c’est loin d’être le cas.
Tu peux être fonctionnaire et être débordée, on a tous des obligations et nul besoin de se justifier. Mon papa était fonctionnaire, ça ne l’a pas empêché de courir tout le temps, d’autant plus que ma mère bossait parfois de nuit…
Courage, ça doit pas être facile de se battre contre tous ces préjugés !
Moi aussi je suis fonctionnaire (depuis peu avant j’étais dans le privé) et quand je le dis à mon entourage tout le monde a la même réaction, tu dois être cool niveau horaire… Ba non, je termine à 18h voir 19h tous les jours, donc je n’ai pas plus de temps que les autres mamans pour m’occuper de mon fils… Donc comme pour tout le monde c’est la course!
Idem que vous…….. Ou presque …
Oui je sors tôt quand je bosse la journée ( 16h) MAIS je commence à 7h!
Je travaille parfois de nuit. 2 ou 3 nuits par mois.
Et je n.ai pas la possibilité de faire un mi temps ou 70 ou 80 ou 90%…
Alors stop les fonctionnaires ont bon dos mais quand même ……
À ceux qui critiquent : venez faites mon boulot et au bout d un mois vous vous ferez votre jugement ….
Quand mon fils me dit j’en ai marre de la cantine, les copains il n’y mange pas eux!!! Oui mais moi je travaille, mon chéri!!!
ahah, mais tu sais quoi ? Même si je bossais pas, mon fils irait à la cantine ! Sinon bonjour la journée morcelée, t’as le temps de rien faire !
mais oui t’inquiète, moi une fois (et je m’en veux encore), j’ai fait une sieste l’après midi (mon bébé à l’époque ne faisais pas ses nuits) je ne me suis pas réveiller et j’ai été chercher mon fils après 3 appels de la maitresse…
Il m’en a voulu durant plusieurs mois….
Moi, je pense aussi que celui lui a permit que maman faisait aussi des erreurs car c’est quelques choses d’humains de ne pas être parfait.
Oui, ça leur fait prendre conscience qu’on a aussi nos failles, mais qu’ils peuvent quand même compter sur nous.
Moi aussi suis pas une mère parfaite snif …. La maitresse de mon fils me dit « Alors vous avez un mot d’absence pour samedi » euuuuhhhhh KOI y’a école le samedi maintenant c’est pas possible elle me répond » non pour la réunion parents » Ahhhhhhhhhhhhhh flûte J’AI PAS VU fallait écrire plus gros hihihihihih
T’as fait pire que moi ma Preetee :d
Voilà un sujet qui me touche tellement en ce moment… J’ai repris mon temps plein depuis 3 semaines… et c’est tellement dur… Je cours partout , je suis en retard le matin au boulot, le soir chez la nounou… le stress des bouchons & du timing font que même si j’ai attendue ce moment là toute la journée, et bien le soir dès que nous sommes à la maison toutes les deux, je suis HS… Et je culpabilise de ne pas être 100% en forme pour elle :(… Et c’est que le début
Non, il y aura de bons moments… Il faut te laisser le temps de trouver ton rythme tranquillement, et de faire quelques ajustements
De mon côté, les choses sont allées un peu mieux quand j’ai commencé à déléguer : j’ai pris une femme de ménage (c’est ça de moins !) j’ai demandé à la baby-sitter de donner le bain à chaque fois qu’elle le pouvait, et j’envisage même de lui demander de s’occuper du repas si elle le peut… J’ai compris que déléguer n’avait rien de honteux et que c’était le prix à payer pour passer davantage de temps avec mon fils. Je suis toujours aussi fatiguée mais je me sens plus sereine… Courage 
Aaaah Anne et l’auto-flagellation, oui encore ! Encore !!
STOOOOP !!
Tu fais du mieux que tu peux et je sais que c’est déjà très bien ! Je pense que tu offres un cadre de vie exceptionnel à ton enfant, que même si tu cuisines parfois du surgelé, tu cuisines très bien, et que tu prends très bien soin de lui.
Aucun parent n’est parfait et à la rigueur si tu voulais te rapprocher de la perfection que tu recherches (et qui te bouffe la vie, souviens-toi) il faudrait que tu arrêtes de travailler. Sauf que là tu serais déprimée et ça n’aiderait pas ton loupiot non plus.
Ta sucette pour te rattraper est au contraire une super idée et ce n’est pas parce que pour une fois tu étais en retard que ton enfant va t’en vouloir jusqu’à la fin de ses jours ^^
Allez, arrête de te faire du mal, tu es une super maman, je le sais <3
merci <3
Je ne vais pas vous rassurer en vous disant que j’ai 54 ans deux enfants de 30 et 27 ans et que je me pose toujours les mêmes questions, mise à part celles du centre de loisirs et de l’école, vous vous en doutez hihiiiii !!! mais, je me les suis posées et je me suis trouvée confrontée aux mêmes situations à un détail prêt que moi je ne travaillais pas et que du coup, j’avais encore moins d’excuses…..je n’étais pas en retard aux sorties de classe, je pense que c’était les autres parents qui étaient en avance hihiiiii !!! L’école finissant à 16h30, je ne trouvais pas nécessaire de planter devant la grille dès 16h15 et j’avais régulièrement des remarques, étant donné que mes enfants étaient souvent les derniers, je ne vous raconte même pas quand il m’arrivait d’avoir 5 minutes de retard dû à un contretemps.
Alors, j’ai passé ma vie à me vouloir parfaite, irréprochable et je n’y arrivais pas, non pas que je ne voulais pas mais parce que le corps et l’esprit a ces limites et qu’un jour, je me suis effondrée comme un château de cartes…. Ma vie m’échappait complètement….j’avais 34 ans, j’ai mis plus de 10 ans à remonter la pente, à retrouver une certaine estime de moi, à ne plus me torturer l’esprit en culpabilisant d’avoir failli, de ne pas être à la hauteur des espérances des autres, car c’est bien de ceci qu’il s’agit…des exigences d’autrui….comme la route est longue et pénible avec un tel fardeau à porter.
La culpabilité s’est accentuée, quand de charmantes maman en réunion de parents d’élèves m’ont gentiment fait remarquer que je ne travaillais pas et que donc, je dépendais complètement de mon mari…pffff !!!! fallait-il en rajouter une couche et m’enfoncer un peu plus ??? Je, plutôt nous, mon mari et moi ne nous étions jamais posés cette question, c’était une évidence, en ces temps de chômage, je n’avais pas trouvé d’emploi stable, je ne faisais que de l’intérim, après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai décidé et ce fut réellement un choix délibéré de devenir mère au foyer. Mon mari et moi étions ravis, c’était plus simple et tout le monde y trouvait son compte. Mais, c’était sans compter la méchanceté des autres……Je me suis sentie devenir nulle mais si nulle, que toutes les choses que j’aimais faire m’échappaient, ben oui on peut être mère au foyer, en étant diplômée, cultivée et passionnée, on n’est pas scotchée au balai, au plumeau et à la serpillière toute la journée hihiiiiiiii !!!!!!
Toutes ces années avec mes enfants, je les ai passées à me demander si j’avais été une bonne mère, si j’avais su trouver les bons mots pour les rassurer, si je les avais aimés correctement, s’ils avaient reçu une bonne éducation, s’ils étaient heureux au sein de leur famille, s’ils étaient un tout petit peu fiers de leur maman, bref si je leur avais transmis l’essentiel pour qu’une fois la main lâchée, ils puissent poursuivre LEUR chemin, sans encombre…….
Voilà, excusez mes longueurs mais je ressens votre désarroi, sinon vous n’auriez pas exprimé le besoin d’en parler. Comme vous avez bien fait de l’écrire, la parole libère et au lire de tous ces témoignages, vous devez vous rendre compte que la société fait peser un poids considérable sur les épaules de la mère. Vous lirez rarement des témoignages d’hommes, non pas qu’ils ne culpabilisent jamais mais tout simplement la société les excuses beaucoup plus volontiers que les mères, symboles culturellement ancrés….
Par mon témoignage, je ne cherche aucune compassion, je veux juste vous exprimer mon ressenti et mon expérience puisque j’ai quelques années de plus que vous…Mes enfants ont quitté le nid, ils ont leur vie, ils semblent heureux et épanouis, j’ai le bonheur d’avoir une petite fille de 4 mois, et pourtant, j’ai l’impression d’avoir raté un coche……et je demande si ce coche, ce n’est pas de m’être trop préoccupée de ce que les gens pouvaient penser de moi…..
Si c’était à refaire et si j’avais votre âge, je n’aurais qu’une seule préoccupation VIVRE….La culpabilité je la réserve aux personnes qui ont quelque chose à se reprocher mais si comme moi vous êtes convaincue de faire ce qu’il faut, avec passion, honnêteté, sincérité et surtout AMOUR, alors vous êtes sur la bonne route et cessez de vous poser ces questions inutiles qui polluent votre esprit. Il est temps d’y remédier, ne faites pas comme moi, ne perdez pas ces années si précieuses, les 5 minutes d’attente à la sortie de l’école ou du centre aéré ne sont rien à côté de toutes ces années perdues pour RIEN….Laissez les attendre, vos enfants n’y prêteraient même pas attention, ce sont les adultes qui leur induisent des pensées négatives, il n’y a rien de grave, ni de préjudiciable à ce qu’un enfant attende, surtout dans un endroit protégé, il n’attend pas sur le bord de la route lol ce qui est préjudiciable pour l’enfant c’est le temps perdu à voir que sa maman ne va pas bien et mes enfants ont peut-être plus soufferts de me voir triste que de me voir imparfaite…..
Je vous avoue, que c’est la première fois que je parle de ceci……alors merci d’avoir osé en parler, je me sens plus libre soudain hihiiiiii !!!!!!
Belle fin de journée et carpe diem !!!!!!!
très bien dit aussi ! en tant que maman je dis merci
oh oui ton article me parle !
avec un travail à tps plein avec horaires dits « atypiques »( je suis infirmière, j’ai jusqu’à 3 horaires de jour différents et je fais parfois aussi des cycles de nuit…), un conjoint avec horaires atypiques et fluctuants également, les journées bien trop longues pour nos filles, le jonglage entre nounou, babysitter,école, garderie, centre de loisirs on connaît
on connaît bien aussi les we « dépannage « chez les gds parents qd ça coince vraiment trop niveau organisation, et même si les filles s’y éclatent tjs au final, ça serre le coeur de voir ta grande pleurer en disant qu’elle veut juste rester tranquille à la maison avec ses jouets, sa chambre et nous…
j’ai beaucoup lâché sur les pti plats « obligatoires » (si on pique-nique devant la tv un soir avec chips-jambon et tomates cerises/les filles adorent, je ne culpabilise plus !), le regard des autres (on fait le max merde !) et au fond de moi je sais que je consacre tout le tps que je peux à l’épanouissement de mes filles.
là où je culpabilise encore souvent, ce sont ces journées d’épuisement, où je perds patience, où je m’agace, où je m’énerve, et où je lis l’incompréhension et le désarroi dans leurs regards… en lisant un article récemment (je ne me souviens plus du lien), j’ai aussi percuté douloureusement que, le matin notamment, je commençais toutes mes phrases par « dépêche-toi… » et que je n’avais pas à infliger à mes enfants le poids de notre société de dingue, où on prend de moins en moins le tps de vivre. je t’avoue que ça a été un choc…
merci en tout cas d’écrire tout ça, te lire, ça aussi ça déculpabilise
C’est vrai qu’en tant que maman, on n’a pas le droit d’être fatiguée et de perdre patience et pourtant… combien de fois je me mets à crier sur mon fils le soir alors que je pourrais tout aussi bien lui expliquer les choses de manières plus calmes… Pas facile de dialoguer !
Après je pense que les enfants en jouent aussi, dès qu’ils voient une faille ils s’engouffrent illico dedans. Mais je trouve cela sain aussi, qu’ils aient conscience que même si on est là pour les protéger, on a aussi nos moments de faiblesse et qu’il faut nous respecter autant que nous les respectons.
Aïe Aïe Aïe …
Si tu savais le nombre de fois où mes doudoux ont été les derniers à la crèche ou à l’espace éducatif … parfois, je suis même arrivée après 18h30 (vive les bouchons) et j’ai craint de retrouver mes enfants au commissariat. En plus, quand mes doudoux étaient petits, mon homme bossait à Paris et donc partait tôt et rentrait tard, je ne pouvais compter que sur moi.
Et si ça peut te rassurer, même si aujourd’hui, je travaille de chez moi et suis beaucoup plus libre, je ne suis allée à aucune des réunions de rentrée … mon homme ne pouvait pas se libérer et il y avait les activités sportives et rdv médecin le même jour.
Chaudoudoux <3
Et je comprends ta parano. J'aurai été pareille.
Moi je ne suis pas encore maman, mais ceci dit je pense que la maman parfaite n’existe pas, ni la femme parfaite d’ailleurs. C’est un idéal ou plutôt même une illusion à laquelle on voudrait ressembler, mais qui malheureusement n’existe pas. Je suis certaine qu’avec nos vies modernes (et dans ton cas parisiennes) bien remplies, il y a des milliers de moments où l’on pourrait facilement se sentir nulle, pas assez à la hauteur ou surtout se comparer aux autres. Mais les autres font pareil et c’est sans fin. Je pense qu’essayer de prendre ces situations avec humour, et essayer de prendre le bon côté de chaque chose comme (l’exemple de Country mum du parc vide avec pas d’attente pour le toboggan est génial) !
Parce que je pense qu’un enfant ressent beaucoup de choses et qu’il peut même sentir même si on est est tendue ou qu’on culpabilise. Et finalement ne pas rechercher cette perfection doit nous détendre et faire qu’on apprécie plus le moment présent quel qu’il soit avec notre enfant. C’est ça le plus important à mes yeux.
Bises
Tu as raison, en plus à vouloir être perfectionniste tout le temps j’ai super peur de transmettre cela à mon fils (la perfection c’est super pénible à gérer au quotidien).
Franchement j’ai beau essayer de relâcher un peu la pression de temps en temps, j’ai quand même beaucoup de mal à m’arrêter, comme si je n’avais pas le droit, moi aussi, de profiter un peu de la vie.
En tout cas tes remarques sur le fait de voir le côté positif de chaque chose sont très justes, merci <3
J’en ai 4. Je te fais un dessin de tous mes loupés, mes ratés, mes manqués?
Il m’arrive encore de culpabiliser, et puis je me dis STOP, zen, personne n’est mort, CA N EST PAS GRAVE.
Je t’admire !!!
Bon, j’ai pas d’enfant…

Mais je bosse avec les parents de 22 petits de 3 ans
Et je peux te le dire : tu es loin d’être la seule. Et très personnellement : je préfèrerai toujours la maman imparfaite, qui essaie de faire de son mieux mais qui est humaine, et que je rassurerai tant que je peux, plutôt que la maman parfaite qui est là pile à l’heure et qui couve son gamin bien plus que nécessaire (et qui sera madame relou en puissance)
Allez ne sois pas trop dure avec toi même
Ah ben c’est sûr que les parents super relou et parfaits sont pas forcément mieux !
la culpabilité même si on ne la connaissait pas avant , qu’on en avait juste entendu parler (de loin) une fois qu’on est maman, on ne peut plus l’éviter… Moi, j’ai décidé de mettre cette « copine envahissante » à la porte de chez moi une bonne fois pour toute et j’explique pourquoi (et comment) ici: http://www.droledemaman.com/ma-vieille-copine-la-culpabilite/
quoi mais jamais ^^
dans ces cas là, j’essaye de vite enrayer le truc et de prévoir un vrai temps avec ma fille dès le lendemain… j’aime pas rester sur ce genre d’impression!
ah ben il tombe à pic ton post, c’est exactement mon humeur du jour!
Je découvre justement le début des joies de la culpabilité de maman… Pour l’instant je me stresse pour continuer mon allaitement avec la reprise du travail jusqu’à la fin de l’année. Une partie de moi y tient énormément et considérerait comme un échec de ne pas y arriver et une autre partie se dit qu’elle a déjà tenu 3 mois que c’est déjà très bien et que le bibi serait plus pratique pour la crèche et toute l’organisation hyper contraignante que ça va représenter! On a décidé de faire un essai et on verra bien! Mais je ne peux pas m’empêcher de le prendre la tête avec ça
j’ai l’impression que c’est très féminin ce sentiment, que les papas avec toute leur bonne volonté ne comprennent pas du tout ces enjeux et s’inquiètent beaucoup moins!
Je n’ai pas allaité (pour des raisons médicales notamment) mais j’ai juste envie de te dire : fais comme tu le sens. Ne te force pas à allaiter ou ne t’oblige pas à sevrer ton bébé si tu n’en as pas envie, même si c’est contraignant. Ça ne dure qu’un temps et ce sont des moments de vie dont il faut profiter au max !
Je pense que les papas se posent autant de question mais ont davantage confiance en eux, et surtout, ils l’expriment beaucoup moins. Question de fierté masculine
Ton article est tellement vrai! Et le pire dans tout ça, c’est que quand tu es dans une période où tu te sens être une « maman qui déchire » c’est aussi souvent une phase où c’est au boulot que tu te sens nulle… Pas évident d’être une maman active! Mais bon finalement si on arrive à se remettre en question c’est que nous ne sommes pas de si mauvaises mères
! Et puis c’est quand même plus fun une maman un peu débordée qui ne maîtrise pas toujours tout qu’une maman parfaite!
Ahah, mais c’est exactement ça ! On est un peu dures avec nous-mêmes non ?
Je sais que j’ai fait des erreurs, je sais que parfois je les ai cassés, sans le vouloir, je sais que je ne suis pas la mère idéale. Mais le moment venu, quand il faudra rendre des comptes, je me dirai, je leur dirai « J’ai fait ce que j’ai pu, du mieux que j’ai pu. »
C’est sûr, ils en auront conscience plus tard ! J’essaie aussi de penser « à long terme » même si le « merci de maman de m’avoir bien élevé » n’est pas pour demain
Le costume de maman (je fais partie de celles qui pensent que ça s’apprend) vient avec les accessoires culpabilité et peur. Je tente comme toi, comme nous toutes d’apprendre à les élever chaque jour avec ces deux compagnes bien envahissantes. Les jours sans, je tente de rester à distance des enfants, pour les impacter le moins possible, les jours avec, je pars dans le monde de l’enfance avec eux. C’est un chemin cahin caha. Ce qui m’aide beaucoup les jours sans ? Les autres femmes, mes amies réelles ou virtuelles, celles qui ont des enfants et qui arrivent généralement à chaque fois à me faire rire et reprendre le chemin de la maternité. C’est ma recette secrête pour remettre à leur juste place la culpabilité et la peur.
Je ne sais pas comment rédiger cela sans paraître moralisatrice ou culpabilisatrice, mais la solution (outre de déléguer autant que possible, et de dormir, car la fatigue fait tout voir en noir) c’est aussi de relativiser.
Et je garderai les deux heures de ménage toutes les deux semaines!
Mon frigo est un peu vide – de toute façon j’enchaine médecin et pilates ce soir, donc je ne sais pas quand, où et quoi je vais manger-, j’ai mis deux jours à rappeler le plombier pour cette fichue fuite, je n’ai toujours pas sorti le lampadaire du carton donc il fait sombre dans mon salon à partir de 20h, et j’ai des kilos de boulot (et des kilos en trop)… il y a un an, ca m’aurait super stressée , mais la maladie est passée par là, et cette année m’a appris à lâcher prise et je pense me faire tatouer « rien à f… » sur l’omopolate pour fêter ma rémission à venir
Ce n’est pas un commentaire très constructif, j’en conviens, et je n’ai pas d’enfant donc la situation est différente …mais quand même, quand on a l’impression de ne pas sortir la tête de l’eau, enchaîner quelques bonnes nuits de sommeil permet parfois d’y voir plus clair.
Tu as tout à fait raison, parfois c’est bien de prendre un peu de recul pour se concentrer sur l’essentiel, finalement. Car c’est ce qui importe vraiment : la santé, la famille et tous les gens qu’on aime. Il faut aussi penser un peu à soi, j’en suis convaincue…
Tu sais je connais plein de gens qui n’ont pas d’enfants mais qui ont une femme de ménage, et ils ont bien raison !
Et bien je crois, c’est mon impression, que tu as eu un petit stress mais que finalement au fond de toi même tu sais que tu vas le dépasser car tu y as pensé …plus que tu ne l’imagines
tu as organisé les sorties de ton fils (tôt, ça c’est une très bonne idée) tu as pensé à toi (le ménage ! )
Tu as toujours beaucoup de bienveillance envers l’école bien que le petit stress soit arrivé par là…
j’ai une question, comment ton conjoint perçoit tout cela ?
bonne continuation
Oui, cette année je me suis beaucoup mieux organisée que l’année dernière, qui a été très difficile !
Mon conjoint m’aide énormément au quotidien, c’est un papa formidable ! Le soir il n’est pas toujours là avant 21h, si bien que je dois me débrouiller toute seule… Mais j’essaie d’en tirer partie et de me dire que ce sont de jolis moments de tête à tête avec mon fils
Oui oui 1000 fois oui !
La culpabilité va avec le package « vergetures-cernes-bordel dans le salon »
C’est dommage hein !
c’est le jeune ma pauvre Annette
Ourrff.. je pense que je ne vais pas y couper à tout ça bientôt
mais bon pour l’instant il n’est pas encore né. Pas sûre de pouvoir se « préparer » à un avenir avec enfant, non je ne pense pas en fait …
J’imagine que toutes les mamans de le terre ont plus ou moins le même sentiment..
Oh, tu as le temps d’y penser ! Ce sont surtout les autres qui te font culpabiliser, c’est un peu bête en soi car si tu te poses des questions c’est que tu es déjà une bonne maman
Je ne connais pas de mère qui ne culpabilise pas, tu as complètement raison ! Bon courage pour la fin de ta grossesse, tu tiens le bon bout là non ?
Merci ! Oui il ne reste qu’une quinzaine tic tac … De l’impatience et un peu de stress quand même
En tant qu’animatrice, si l’enfant est le dernier, justement pour le rassurer, je joue avec lui et ne lui fais pas sentir qu’il est tout seul et que c’est potentiellement inquiétant (certains ont peur).
Et surtout, je suis assez interloquée par le fait que le centre ferme à 18h30 et que donc il faut venir à 18h15… Chez nous, ça ferme à 18h45, tu peux arriver jusqu’à 18h45!
Intéressant de voir comment ça se passe ailleurs à ce niveau…
Mais tellement… Non seulement on se sent nulle mais il y a toujours quelqu’un pour vous culpabiliser un peu plus alors que vous faites votre maximum.. C’est dur la vie de maman qui bosse!
C’est tellement du vécu !
Pour moi, après une séparation houleuse, et maintenant un quotidien de maman solo avec deux enfants de 7 et 10 ans, j’ai été obligée de revoir mes « prétentions ». Je fais comme je peux avec les possibilités du moment (dont font partie mon état de fatigue, de stress, etc.).
Alors c’est vrai qu’il m’arrive de culpabiliser, mais quand je vois tout ce que je dois gérer, je sais qu’il y a des jours où ça va merder et qu’il vaut mieux l’accepter plutôt que de se faire trois ulcères.
Mais… pas toujours facile d’avoir le recul nécessaire.