Je me demandais justement de quoi j’allais bien pouvoir vous parler. Finalement j’ai eu envie d’écrire une petite note en réaction à ce billet (je précise quand même que j’aime beaucoup l’humour et le second degré qui règnent sur ce blog !).
Parce que j’avoue, je suis une incorrigible nostalgique. Une vraie de vraie…Plus que la moyenne en tout cas. Oui parce que j’ai quand même réussi à chialer en voyant Dorothée qui elle-même pleurait à la télé dimanche dernier chez Michel Drucker. Et aussi parce que j’ai déjà mené ma petite enquête. Je vois comment les gens autour de moi ont réussi à enterrer nombre de souvenirs d’enfance et arrivent à vivre avec leur temps sans jamais faire allusion à leur passé. Ou c’est juste parce qu’ils n’osent pas, parce que je crois qu’on a tous en nous notre petite madeleine de Proust. Simplement je crois qu’on associe bien trop la nostalgie à un manque de maturité, à la peur de vieillir, ou à la frustration et le sentiment d’avoir raté sa vie. Dieu merci je ne ressens rien de tout ça.
Simplement je regrette parfois le droit à la naïveté et l’insouciance, n’avoir pas d’autre souci que celui de prendre son goûter, faire ses devoirs d’école et avoir de bonnes notes pour faire plaisir à ses parents (même si à 10 ans ça sonne plutôt comme une véritable torture) et puis surtout les adultes qui s’occupent de tout pour nous. Je regrette même souvent l’adolescence, pourtant jugée ingrate et qu’on aimerait à tort oublier parce qu’elle nous rappelle bien trop nos complexes qu’on essaie en vain de refouler. Parce que des souvenirs d’ados pourtant il y en a. Les premiers baisers sur les bancs de l’école et du collège, quand on était capable de se rouler des patins devant tout le monde et sans gène, les boums du week-end avec les copains de classe, les âneries qu’on faisait en cours à embêter les profs jusqu’à les faire craquer (balancer de l’encre, tricher pendant les contrôles, dessiner des caricatures sur son cahier, chahuter sans s’arrêter….puis se prendre une heure de colle). Et puis les colonies de vacances quand on se promettait en partant de s’écrire (le tout en pleurant évidemment), les fringues à la mode qu’il fallait porter quitte à en être ridicule mais parce que ça faisait partie des codes, se maquiller en cachette de maman, faire le mur…
Le pire c’est qu’aujourd’hui j’ai du mal à supporter les ados. Je les trouve nuls, « bêtes », imprévisibles et difficiles à comprendre. Mais soyons indulgents et accordons-leur leurs derniers moments d’insouciance avant de devenir de vrais adultes ! (les pauvres s’ils savaient !!!)
Pour les très très nostalgiques je vous recommande ce livre (je l’ai feuilleté, je l’ai trouvé terrible mais j’assume pas encore de me l’acheter !) – éditions Chronique 21 €.
En tout cas je me sens bien vieille d’un seul coup, du haut de mes presque 27 ans.


ou sont les musclés (remy framboisier, bernard minet, papy rené et eric)? et le talentueux Corbier lol moi j aimais les mangas de cet epoque mais cela remonte a trop longtemps ( tu viens de me vieillir de 20 ans, tu peux etre fiere) je vais boire un coup et refaire le monde avec des pilliers de comptoirs au moins là le monde à une valeur…………..
P.S dorothéé je ne suis pas fan par contre
La nostalgie c’est le désir d’on ne sait quoi…
P.s ce n ets pas de moi mais de ST-Ex
Va falloir que je fasse des recherches sur les Musclés alors !
et bien moi je vais l’acheter sans honte

au fait je t’ai répondu sur le blog de « En avoir ou pas », je demandais si tu savais ce qu’était le web 2.0 passqu’on en parle partout, mais je pige pas vraiment la différence. et puis je disais que mon blog était rose… mais finalement, le tien aussi, ou presque
bienvenue donc dans la blogosphère
si t’es belge, dis le moi, je te rajouterai dans ma blogroll… et si t’es pas belge aussi, alleye une fois
Anaïs @ je ne suis pas belge mais j’adore les gauffres à la cassonnade
Le web 2.0 n’existe que grâce aux utilisateurs qui produisent eux-mêmes le contenu, par exemple les blogs, youtube, flickr, netvibes, et autres moyens de partage de contenu et d’information (un peu comme un réseau social virtuel mais pas seulement). Toutes ces plateformes et sites n’existeraient pas sans les internautes. En quelques sorte on nous donne les outils pour produire, et nous autres internautes, créons le web 2.0.
Je ne sais pas si je suis très claire mais j’avais trouvé il y a quelque temps une définition assez explicite sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
Je t’ajouterai dans ma blog roll dès que celle-ci sera créée ! (je sais pas quand mais elle le sera….le temps que je comprenne comment ça fonctionne).
merciiiiiiiiiiiii, tu es très claire. je te rajoute donc dans ma blogroll diverse, pas la spéciale belges
Ben moi aussi je suis nostalgique de ce temps-là. Y a plein d’illusions que j’ai perdues, parfois je me dis que j’aurais préféré savoir plus tôt mais en fait non: c’était d’y croire naïvement qui était chouette, ça rendait la vie plus facile. Et nos soucis qui nous semblaient insurmontables étaient en fait tellement petits…
Je précise que mon post d’aujourd’hui a été écrit avant que je lise ton échange de comm avec Anaïs, ce n’est donc pas du plagiat volontaire 😉 (ceux qui iront voir chez moi comprendront)
Marie D @ Pas de souci, on est là pour échanger !
Ma petite Annouchka, plus nostalgique ca c’est sur je connais pas, mais ca me rappel de tres bon souvenirs et tu as raison de ne pas les oublier, les grosses betises ca faient toujours rire.
Je suis aussi une inconditionnelle de la nostalgie… Ca procure tellement de bien de se raccrocher à tous ces petits souvenirs, de les garder bien au chaud. Mais c’est vrai, les gens n’en parlent jamais, et pourtant c’est fou ce que ça peut rendre heureux d’évoquer ses souvenirs!
En tout cas, joli billet par lequel je me sens concernée.